Marraine
Depuis que Géraldine est arrivée (la copine de métropole), me voilà marraine de carnaval. Ma marraine à moi, c'était Domi (je vous ai déjà parlé), c'est elle qui m'a coachée pour devenir touloulou. Cette fonction comprend: apprentissage de la danse et des coutumes à respecter et aide pour le costume. Depuis qu'elle est arrivée (mardi dernier), je la saoûle à longueur de temps avec le carnaval, car c'est LE sujet de discussion du moment, tout le reste passe en second plan.
Après un bon entraînement à la soirée tololo du vendredi, nous sommes parties chez Polina, complètement rassurées sur ses compétences de danseuse. Heureusement, Christiane était là pour nous dépanner pour les robes. Nous avions convenu d'un point de rendez-vous en cas de fatigue. En bonne marraine, je suis restée près de ce point pour être parée à toute éventualité. Mais Géraldine a rapidement disparue dans "ma zone" de bons danseurs, soit à l'opposé du lieu de rendez-vous, m'abandonnant aux bras des cavaliers aléatoires (on y trouve le pire comme le meilleur). Ce fut donc une nouvelle expérience pour moi, car j'ai dû me trouver de nouveaux cavaliers. Seul avantage, c'est la zone de Pascal (mon premier professeur de danse), avec qui je ne dansais presque plus depuis des semaines, ce qui m'a donné l'occasion de lui montrer que j'avais progressé. Quant à Géraldine, elle s'est tellement amusée, que je ne l'ai revue que rapidement vers 3h30 avant qu'elle reparte avec ses bons cavaliers. Nous sommes sorties de chez Polina vers 5 heures du matin. Nos pieds ont eu raison de nous: plus possible de danser (pourtant, ce n'est pas l'envie qui manquait).
Comme d'habitude, nos vêtements étaient trempés, à tel point qu'il était difficile de les enlever. C'est vraiment désagréable. Tant qu'on danse, on oublie, mais après, c'est l'horreur. C'est comme si on nous avait jetées à l'eau habillées. J'aimerai bien savoir combien de litres de sueur on perd à chaque fois.
Bref: super soirée. Mais la prochaine fois, je retrouverai mon coin de bons danseurs, et j'abondonnerai Géraldine à son triste sort.