Noël choc en métropole

Publié le par Aurélie

Ce fut difficile de quitter la chaleur et mon paradis, mais quelle joie de retrouver la famille et une partie des amis! J’étais frigorifiée en arrivant à Paris à 7 heures du matin, et j’ai pensé mourir de froid en attendant le train de 10h45. Mais on oublie tout ça très vite lorsqu’on voit ses proches : sourires, embrassades, pleurs, tout était au rendez-vous. Un seul regret : il y a tant de personnes que je n’ai pas pu revoir !

Malgré ses températures inconvenables, l’hiver offre quand même de doux instants de bonheur : le crépitement du feu dans la cheminée, la chaleur de la couette au réveil, la gelée sur les vignes au petit matin, la raclette, les mandarines… et surtout : pas de moustique ! Ce fut l’occasion de remettre mes vêtements chauds et sombres, de sortir les paquets de mouchoirs en papier, de faire de la buée en respirant, et d'apprécier le vin! 

En arrivant je voulais raconter la Guyane à tout le monde, leur montrer à quelle point cette région est fabuleuse, mais ce fut impossible. Rien ne pourra jamais décrire ce que je ressens ici. Heureuse malgré tous les paradoxes qui nous plongent parfois dans une absurdité surprenante. Et mon CD étant abîmé, je n’ai pas pu montrer les photos de mon nouvel environnement. Dommage, ce sera pour une autre fois… Heureusement, nous avons bu du Ti’ Punch pendant toutes les vacances, c’est sans doute plus explicite que les photos !

Ce fut un plaisir de vous revoir ou tout simplement de vous parler. J’espère rencontrer tout le monde lors  mon prochain séjour (en juillet). En attendant, bonne année et bon courage pour la suite de l’hiver (ici il fait 28 degrés tous les jours).

Publié dans Valises et préjugés

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