Une classe guyanaise
Une des choses qui frappe le plus lorsqu'on fait cours en Guyane, c'est le bruit. Puisqu'il fait chaud, les fenêtres, et les portes sont grandes ouvertes (de toutes façon les portes ne ferment pas), ce qui nous permet de bénéficier des bruits de la rue et de celui des autres classes . Donc après une heure de cours, on est capable de dire si les travaux de canalisation ont avancé ou s'il y a eu une bagarre dehors, et on peut déterminer sans trop de difficultés ce que le professeur d'à côté a enseigné. Et évidemment, à tous ça il faut ajouter les bruits des élèves. Cela complique vraiment le travail de compréhension orale en anglais; on doit mettre le volume au maximum, donc les professeurs d'à côté parlent plus forts, le niveau sonore augmente... c'est une chaîne sans fin. Lors des premiers cours, j'avais du mal à me concentrer. Certains professeur mettent même de la musique (classique, jazz...) lors des devoirs, de façon à couvrir les bruits extérieurs et aider les élèves à se concentrer!
Autre élément important dans une classe guyanaise: les brasseurs d'air au plafond. On ne peut pas dire qu'ils rafraîchissent vraiment, mais on est malgré tout très heureux de ce léger courant d'air qui rend l'air plus respirable. Mais il y a un inconvénient de taille: les feuilles s'envolent. Les élèves ont l'habitude de coincer leurs documents sous leur trousse, mais moi il m'a fallu presqu'un mois pour ne plus chercher mes feuilles envolées sous le bureau. C'est d'ailleurs problématique par moment, entre les photocopies, les copies, la feuille d'appel... je n'ai parfois pas assez d'objet pour faire poids, et il m'arrive encore maintenant de voir une dizaines de feuilles s'affoler et prendre le chemin de l'école buissonnière.
A la chaleur, il faut ajouter nos horaires qui sont loin d'être agréables: 7h - 12h, puis pause déjeuner (il n'y a pas de cantine dans les collèges et lycées de Guyane) , et reprise à 14h30 pour finir à 17h30. Je crois que tout le monde se bat pour enseigner le matin, car les élèves sont très peu concentrés l'après-midi (il faut dire qu'il fait particulièrement chaud).
Moralité nous attendons tous la fin de la saison sèche, histoire que les températures baissent un peu. Mais bon, difficile de se plaindre lorsqu'on est en débardeur et sandales toute l'année!
Autre élément important dans une classe guyanaise: les brasseurs d'air au plafond. On ne peut pas dire qu'ils rafraîchissent vraiment, mais on est malgré tout très heureux de ce léger courant d'air qui rend l'air plus respirable. Mais il y a un inconvénient de taille: les feuilles s'envolent. Les élèves ont l'habitude de coincer leurs documents sous leur trousse, mais moi il m'a fallu presqu'un mois pour ne plus chercher mes feuilles envolées sous le bureau. C'est d'ailleurs problématique par moment, entre les photocopies, les copies, la feuille d'appel... je n'ai parfois pas assez d'objet pour faire poids, et il m'arrive encore maintenant de voir une dizaines de feuilles s'affoler et prendre le chemin de l'école buissonnière.
A la chaleur, il faut ajouter nos horaires qui sont loin d'être agréables: 7h - 12h, puis pause déjeuner (il n'y a pas de cantine dans les collèges et lycées de Guyane) , et reprise à 14h30 pour finir à 17h30. Je crois que tout le monde se bat pour enseigner le matin, car les élèves sont très peu concentrés l'après-midi (il faut dire qu'il fait particulièrement chaud).
Moralité nous attendons tous la fin de la saison sèche, histoire que les températures baissent un peu. Mais bon, difficile de se plaindre lorsqu'on est en débardeur et sandales toute l'année!